Illustrations de Quentin Blake
Puffin Books, 1982/2001, 47 pages
La première page :
I guess you think you know this story.
You don’t. The real one’s much more gory.
The phoney one, the one you know, was cooked up years and years ago,
And made to sound all soft and sappy
Just to keep the children happy.
Mind you, they got the first bit right,
The bit where, in the dead of night,
The Ugly Sisters, jewels and all,
Departed for the Palace Ball,
While Darling little Cinderella
Was locked up in a slimy cellar,
Where rats who wanted things to eat,
Began to nibble at her feet.
I guess you think you know this story.
You don’t. The real one’s much more gory.
The phoney one, the one you know, was cooked up years and years ago,
And made to sound all soft and sappy
Just to keep the children happy.
Mind you, they got the first bit right,
The bit where, in the dead of night,
The Ugly Sisters, jewels and all,
Departed for the Palace Ball,
While Darling little Cinderella
Was locked up in a slimy cellar,
Where rats who wanted things to eat,
Began to nibble at her feet.
L’histoire :
Cinderella, Jack and the Beanstalk, Snow-White and te Seven Dwarfs, Goldilocks and the Three Bears, Little Red riding Hood and the Wolf et The Three Little Pigs revus et corrigés en vers et en rimes par Roald Dahl (avec des sublimes illustrations de Quentin Blake en prime) !
L’opinion de Miss Léo :
Roald Dahl et Quentin Blake, ou le duo magique de mon enfance.J’ai acheté il y a quelques années ce recueil de contes pas comme les autres, dans lequel je me replonge régulièrement, avec un plaisir sans cesse renouvelé. La quatrième de couverture annonce la couleur : “Nusery tales with BITE !” L’écrivain gallois nous offre en effet une relecture délicieusement décalée des contes de notre enfance, qui subissent sous sa plume un relooking intégral, pour notre plus grand bonheur. Les Sept Nains jouent aux courses, Cendrillon refuse d’épouser le Prince, qu’elle juge trop cruel, et Boucle d’Or regrettera longtemps d’avoir avalé sans vergogne l’assiette de porridge du pauvre petit Bébé Ours… Les rebondissements, drôles et surprenants, assurent le triomphe du politiquement incorrect, et Roald Dahl nous gratifie de quelques séquences gores du plus bel effet. Le rythme est fluide, les rimes bien trouvées, et je prends pour ma part énormément de plaisir à déclamer lire ces textes à voix haute (en mettant le ton, s’il vous plaît).
Blanche-Neige et ses sept nains |
Inutile de préciser que les illustrations, totalement fantaisistes, sont à la hauteur du texte. L’ensemble se déguste avec délectation, comme une friandise acidulée : ça pique les gencives, mais qu’est-ce que c’est bon !
Oh, what a tale of crime on crime !
Let’s check it for a second time.
Crime One, the prosecution’s case:
She breaks and enters someone’s place.
Crime Two, the prosecuter notes:
She steals a bowl of porridge oats.
Crime Three: She breaks a precious chair
Belonging to the Baby Bear.
Crime Four : She smears each spotless sheet
With filthy messes from her feet.
A judge would say without a blink,
‘Ten years hard labour in the clink!’
But in teh book, as you will see,
The little beast gets off scot-free,
While tiny children near and far
Shout, ‘Goody-good! Hooray! Hurrah!’
‘Poor darling Goldilocks!’ they say,
‘Thank goodness that she got away!’
Drôle et décalé. A découvrir !
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Nouvelle participation à mon challenge Le mélange des genres, catégorie recueil de poésie.
J'ai la même histoire que toi avec Dahl et Blake, alors je ne peux que valider ! J'ai acheté une centième édition de Candide juste pour les illustrations de Blake !
Ah oui, j'avais failli l'acheter aussi( (je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je ne l'ai pas fait) !
Ca doit être génial ! J'ai lu Matilda récemment, aussi illustré par Bake, un régal.
Ca fait un moment que j'ai envie de relire Matilda. Mes préférés étaient Sacrées Sorcières, Le Bon Gros Géant, et l'inusable Charlie et la Chocolaterie.
tentant pour une fan de roald dahl.. c'est quoi le titre français?