Titre original : The Lights go down / Wenn die Lichter ausgehen
Le Livre de Poche, Grasset (2011), 1940, 357 pages
Les premières phrases :
La vie dans notre ville suivait son cours. La vieille place du marché aux maisons colorées encerclant la statue équestre n’avait pas changé au cours des siècles. Au visiteur de passage s’offrait un tableau paisible et envoûtant.
L’histoire :
Les habitants d’une paisible petite ville bavaroise voient leur vie bouleversée par l’accession au pouvoir du parti nazi. Plus rien ne sera jamais comme avant. D’abord discrète et insidieuse, la menace se fait chaque jour plus tangible, tandis que la violence et l’intolérance du régime hitlérien s’invitent dans le quotidien de chaque famille allemande. Certains résistent vaillamment à ce qu’ils considèrent comme une invasion barbare, quand d’autres se laissent au contraire aveugler par la séduisante propagande orchestrée par leurs dirigeants.
Voici le titre des onze nouvelles qui constituent ce recueil :
1- Notre ville
2- “A la suite d’une regrettable erreur…”
3- Surveillance réciproque
4- Herr Huber, l’industriel
5- “La justice est ce qui sert notre cause”
6- A la mémoire d’un héros
7- Un paysan fuit en ville
8- Compagnons d’infortune
9- Le dernier voyage
10- Sur ordre du médecin
11- Quand les lumières s’éteignent
L’opinion de Miss Léo :
Attention, document exceptionnel !Erika Mann, fille de, soeur de, réfugiée aux Etats-Unis en 1933, livre avec ce recueil un étonnant témoignage sur les années sombres du nazisme, à découvrir impérativement pour quiconque s’intéresse un tant soit peu à l’Allemagne du Troisième Reich.
Je ne peux malheureusement pas vous parler de ce livre avec une très grande précision, puisque je l’ai lu au mois de juillet. Il fait partie de ces nombreux ouvrages non chroniqués sur le blog au cours des derniers mois, les grandes vacances puis le rythme effréné d’un premier trimestre studieux étant passés par là. Je tenais pourtant absolument à vous le présenter, fût-ce de façon succincte, et je ne pouvais me résoudre à le laisser tomber dans les limbes de l’oubli. J’ai donc puisé dans mes souvenirs et relu quelques passages, pour finalement accoucher dans la douleur du présent billet. Quatre mois pour rédiger un article… Bravo Miss Léo !
Quand les lumières s’éteignent débute avec l’arrivée d’un touriste américain dans une petite ville universitaire fictive du sud de l’Allemagne. D’un naturel candide et bienveillant, il est d’abord séduit par cette charmante bourgade, et se montre admiratif de la politique énergique menée par Hitler, dont les allemands ne semblent guère souffrir au demeurant. Tous lui paraissent heureux et aimables, à l’image de ces deux SA qu’il croise dans la rue, devant une petite boutique d’icônes religieuses. Le vernis de respectabilité ne tardera cependant pas à se craqueler, et les ravages du nazisme lui seront peu à peu révélés, par petites touches inquiétantes.
“Je déteste ces ragots, […] je déteste ces formules stupides sur la “Terreur de la dictature”. Ce Hitler a fait de grandes choses et, même s’il exige de gros sacrifices des Allemands, ces derniers n’en laissent rien paraître. Comme c’est joli, ces drapeaux rouges.” (page 43)
Chaque chapitre conte les (més)aventures d’un ou deux personnages d’origines et de professions très diverses, habitants ordinaires d’une banale cité provinciale, qui se croisent et voient leurs destins entremêlés tout au long des dix nouvelles du recueil. Ces créatures de fiction sont impliquées dans des situations tragiques, que l’on devine pourtant douloureusement réalistes. Erika Mann dresse un tableau saisissant de précision et de lucidité, et décrypte avec talent les mécanismes destructeurs de ce régime dictatorial, observé à travers le regard aiguisé d’un narrateur omniscient, dont le ton faussement naïf et volontiers ironique se révèle particulièrement efficace, sans pour autant devenir lourdement démonstratif.
Quand les lumières s’éteignent est basé sur des “Faits” (c’est d’ailleurs le titre que l’auteur avait initialement choisi pour son travail), et offre un vaste panorama de la société allemande et de la vie quotidienne sous le Troisième Reich, qui m’a par certains côtés rappelé le formidable témoignage de Sebastian Haffner, Histoire d’un allemand. Les opposants au régime ne purent que constater le déclin d’une civilisation pourtant raffinée et éclairée, désormais rongée jusqu’au sang par les affres de la dictature.
“Avez-vous des oeufs ? demanda l’un des clients.
Non, répondit l’aubergiste, mais vous pouvez avoir le Völkischer Beobachter.” (page 47)
La violence est omniprésente, et nul n’est à l’abri dans cet enfer liberticide, dont les gouvernants affament sciemment la population pour accélérer le réarmement du pays. Erika Mann insiste sur le caractère arbitraire et irréfléchi de cette politique brutale et absurde, dont l’intolérance se manifeste à tous les niveaux. Jeunesses Hitlériennes, SA, juifs, juristes, journalistes, médecins, enseignants, commerçants, domestiques, membres de la classe moyenne et bourgeois aisés peuplent cet univers à l’ambiance délétère, où dénonciations et menaces en tout genre fleurissent à la moindre occasion. Beaucoup acceptent sans broncher le nouvel ordre instauré en Allemagne, que ce soit par faiblesse ou par profonde conviction (la propagande a fait son oeuvre !), et peu nombreux sont ceux qui osent exprimer leurs réserves envers les décisions du pouvoir en place, la Gestapo, décidément bien renseignée, veillant à punir la moindre tentative de révolte.
Les lois raciales introduisent de terribles disparités au sein de la population. Les sympathisants du régime nazi bénéficient évidemment de certains privilèges, aux dépens des juifs et des “travailleurs improductifs”, qui se voient retirer leurs biens, quand ils ne sont pas tout simplement emprisonnés sous des prétextes fallacieux, après avoir subi maintes humiliations. Chaque citoyen a désormais l’obligation d’écouter les discours radiodiffusés du Führer. Malheur aux récalcitrants ! Les jeunes femmes n’ont quant à elles plus accès à certaines études : elles doivent assurer un service minimum auprès de la Ligue national-socialiste des Femmes, et se voient parfois imposer des emplois peu épanouissants et mal rémunérés, jusqu’à ce qu’elles endossent enfin leur rôle de mère de famille. Car telle est la fonction suprême de la femme allemande : procréer, pour donner naissance à de robustes petits aryens.
La déchéance morale qui semble caractériser l’Allemagne des années 30 se double d’une politique économique pour le moins discutable. Hitler a certes “vaincu” le chômage et la crise, mais la réalité sur le terrain n’est pas aussi reluisante qu’il n’y paraît au premier abord. La population, qui se sacrifie pour une “noble cause”, souffre en effet de nombreuses restrictions alimentaires, la priorité allant au renforcement des usines d’armement. L’Etat impose ses vues dans tous les domaines, et des professionnels compétents se voient retirés de leurs fonctions, ce qui contribue à l’effondrement de certains secteurs, comme en atteste la réaction du professeur Scherbach, effaré par l’incompétence du nouveau personnel hospitalier mis en place par les fonctionnaires nazis. L’ingérence de l’Etat et la restructuration économique conduisent également à la destruction des entreprises les plus fragiles et des petites exploitations agricoles, jetant dans la misère la plus noire des paysans contraints de rejoindre la ville pour subsister. C’est ce que les nazis appellent la “rationalisation de l’industrie allemande, conduite sur le schéma du réarmement national […] Toutes ces branches de l’industrie, qui ne servent ni la militarisation du pays ni l’entière autarcie économique, doivent être éliminées sans pitié” (page 91), d’où la “dissolution forcée de toutes les entreprises improductives” (page 87).
On notera également l’hypocrisie de cette politique schizophrène, menée (soi-disant) pour le bien du peuple allemand, lequel est cependant soumis à de terribles mesures répressives : le décalage entre l’idéologie “sociale” supposée du régime et le quotidien de la population est observé avec amertume par Erika Mann, qui alerte sur les dangers de la propagande et du bourrage de crâne. Presse manipulée, livres détruits (à l’exception du Mein Kampf d’Hitler), opposants politiques éliminés : l’Etat a fait main basse sur tous les outils de communication, et la désinformation règne en maître sur l’Allemagne.
Pour toutes ces raisons, le scepticisme n’en fini pas de croître chez les intellectuels et les plus démunis, bien que le régime nazi continue de rassembler sous son étendard une large majorité de fidèles supporters. Beaucoup choisiront de fuir le pays avant la guerre (quand ils en ont les moyens, ce qui est le cas du journaliste Hans Gottfried Eberhardt, pourtant sympathisant nazi, notamment en raison de ses positions antisémites), tandis que d’autres resteront, courant le risque d’être enfermés dans l’un des premiers camps de concentrations du pays, situé à proximité de la petite ville où se déroule le recueil. La tension monte, les “incidents” se multiplient, et la criminalité flambe, dans ce pays de voyous où tout semble désormais permis, y compris les actes les plus révoltants, et où le taux de suicide atteint également son apogée.
Vous l’aurez compris : j’ai été captivée par ce passionnant recueil, extrêmement riche et bien documenté, d’où surgit parfois une sourde émotion. Certaines séquences m’ont interpellée, comme le terrible destin de ce jeune couple brisé par les SS, devenu “traître à la patrie” suite à une tentative d’avortement, ou encore la situation vécue par ce paysan qui viola la loi “en donnant de l’orge à ses poules” (sic !). J’ai été émue par la détresse de ces réfugiés fuyant précipitamment l’Allemagne à l’aube de la deuxième Guerre Mondiale, engloutis par les flots suite au naufrage de leur paquebot (on pense évidemment au City of Benares, torpillé en 1940 avec à son bord des dizaines d’enfants évacués). Le récit n’est cependant pas manichéen : il n’y a pas de “bons” et de “mauvais” allemands, et la réalité est évidemment infiniment plus complexe.
La préface et la postface sont également très intéressantes, et apportent beaucoup d’informations quant à la personnalité d’Erika Mann et aux circonstances de la rédaction de cet ouvrage (qui fut d’abord édité en langue anglaise, avant d’être retraduit en allemand par la suite).
Je ne peux malheureusement pas vous parler de ce livre avec une très grande précision, puisque je l’ai lu au mois de juillet. Il fait partie de ces nombreux ouvrages non chroniqués sur le blog au cours des derniers mois, les grandes vacances puis le rythme effréné d’un premier trimestre studieux étant passés par là. Je tenais pourtant absolument à vous le présenter, fût-ce de façon succincte, et je ne pouvais me résoudre à le laisser tomber dans les limbes de l’oubli. J’ai donc puisé dans mes souvenirs et relu quelques passages, pour finalement accoucher dans la douleur du présent billet. Quatre mois pour rédiger un article… Bravo Miss Léo !
Quand les lumières s’éteignent débute avec l’arrivée d’un touriste américain dans une petite ville universitaire fictive du sud de l’Allemagne. D’un naturel candide et bienveillant, il est d’abord séduit par cette charmante bourgade, et se montre admiratif de la politique énergique menée par Hitler, dont les allemands ne semblent guère souffrir au demeurant. Tous lui paraissent heureux et aimables, à l’image de ces deux SA qu’il croise dans la rue, devant une petite boutique d’icônes religieuses. Le vernis de respectabilité ne tardera cependant pas à se craqueler, et les ravages du nazisme lui seront peu à peu révélés, par petites touches inquiétantes.
“Je déteste ces ragots, […] je déteste ces formules stupides sur la “Terreur de la dictature”. Ce Hitler a fait de grandes choses et, même s’il exige de gros sacrifices des Allemands, ces derniers n’en laissent rien paraître. Comme c’est joli, ces drapeaux rouges.” (page 43)
Chaque chapitre conte les (més)aventures d’un ou deux personnages d’origines et de professions très diverses, habitants ordinaires d’une banale cité provinciale, qui se croisent et voient leurs destins entremêlés tout au long des dix nouvelles du recueil. Ces créatures de fiction sont impliquées dans des situations tragiques, que l’on devine pourtant douloureusement réalistes. Erika Mann dresse un tableau saisissant de précision et de lucidité, et décrypte avec talent les mécanismes destructeurs de ce régime dictatorial, observé à travers le regard aiguisé d’un narrateur omniscient, dont le ton faussement naïf et volontiers ironique se révèle particulièrement efficace, sans pour autant devenir lourdement démonstratif.
Quand les lumières s’éteignent est basé sur des “Faits” (c’est d’ailleurs le titre que l’auteur avait initialement choisi pour son travail), et offre un vaste panorama de la société allemande et de la vie quotidienne sous le Troisième Reich, qui m’a par certains côtés rappelé le formidable témoignage de Sebastian Haffner, Histoire d’un allemand. Les opposants au régime ne purent que constater le déclin d’une civilisation pourtant raffinée et éclairée, désormais rongée jusqu’au sang par les affres de la dictature.
“Avez-vous des oeufs ? demanda l’un des clients.
Non, répondit l’aubergiste, mais vous pouvez avoir le Völkischer Beobachter.” (page 47)
La violence est omniprésente, et nul n’est à l’abri dans cet enfer liberticide, dont les gouvernants affament sciemment la population pour accélérer le réarmement du pays. Erika Mann insiste sur le caractère arbitraire et irréfléchi de cette politique brutale et absurde, dont l’intolérance se manifeste à tous les niveaux. Jeunesses Hitlériennes, SA, juifs, juristes, journalistes, médecins, enseignants, commerçants, domestiques, membres de la classe moyenne et bourgeois aisés peuplent cet univers à l’ambiance délétère, où dénonciations et menaces en tout genre fleurissent à la moindre occasion. Beaucoup acceptent sans broncher le nouvel ordre instauré en Allemagne, que ce soit par faiblesse ou par profonde conviction (la propagande a fait son oeuvre !), et peu nombreux sont ceux qui osent exprimer leurs réserves envers les décisions du pouvoir en place, la Gestapo, décidément bien renseignée, veillant à punir la moindre tentative de révolte.
Les lois raciales introduisent de terribles disparités au sein de la population. Les sympathisants du régime nazi bénéficient évidemment de certains privilèges, aux dépens des juifs et des “travailleurs improductifs”, qui se voient retirer leurs biens, quand ils ne sont pas tout simplement emprisonnés sous des prétextes fallacieux, après avoir subi maintes humiliations. Chaque citoyen a désormais l’obligation d’écouter les discours radiodiffusés du Führer. Malheur aux récalcitrants ! Les jeunes femmes n’ont quant à elles plus accès à certaines études : elles doivent assurer un service minimum auprès de la Ligue national-socialiste des Femmes, et se voient parfois imposer des emplois peu épanouissants et mal rémunérés, jusqu’à ce qu’elles endossent enfin leur rôle de mère de famille. Car telle est la fonction suprême de la femme allemande : procréer, pour donner naissance à de robustes petits aryens.
La déchéance morale qui semble caractériser l’Allemagne des années 30 se double d’une politique économique pour le moins discutable. Hitler a certes “vaincu” le chômage et la crise, mais la réalité sur le terrain n’est pas aussi reluisante qu’il n’y paraît au premier abord. La population, qui se sacrifie pour une “noble cause”, souffre en effet de nombreuses restrictions alimentaires, la priorité allant au renforcement des usines d’armement. L’Etat impose ses vues dans tous les domaines, et des professionnels compétents se voient retirés de leurs fonctions, ce qui contribue à l’effondrement de certains secteurs, comme en atteste la réaction du professeur Scherbach, effaré par l’incompétence du nouveau personnel hospitalier mis en place par les fonctionnaires nazis. L’ingérence de l’Etat et la restructuration économique conduisent également à la destruction des entreprises les plus fragiles et des petites exploitations agricoles, jetant dans la misère la plus noire des paysans contraints de rejoindre la ville pour subsister. C’est ce que les nazis appellent la “rationalisation de l’industrie allemande, conduite sur le schéma du réarmement national […] Toutes ces branches de l’industrie, qui ne servent ni la militarisation du pays ni l’entière autarcie économique, doivent être éliminées sans pitié” (page 91), d’où la “dissolution forcée de toutes les entreprises improductives” (page 87).
On notera également l’hypocrisie de cette politique schizophrène, menée (soi-disant) pour le bien du peuple allemand, lequel est cependant soumis à de terribles mesures répressives : le décalage entre l’idéologie “sociale” supposée du régime et le quotidien de la population est observé avec amertume par Erika Mann, qui alerte sur les dangers de la propagande et du bourrage de crâne. Presse manipulée, livres détruits (à l’exception du Mein Kampf d’Hitler), opposants politiques éliminés : l’Etat a fait main basse sur tous les outils de communication, et la désinformation règne en maître sur l’Allemagne.
Pour toutes ces raisons, le scepticisme n’en fini pas de croître chez les intellectuels et les plus démunis, bien que le régime nazi continue de rassembler sous son étendard une large majorité de fidèles supporters. Beaucoup choisiront de fuir le pays avant la guerre (quand ils en ont les moyens, ce qui est le cas du journaliste Hans Gottfried Eberhardt, pourtant sympathisant nazi, notamment en raison de ses positions antisémites), tandis que d’autres resteront, courant le risque d’être enfermés dans l’un des premiers camps de concentrations du pays, situé à proximité de la petite ville où se déroule le recueil. La tension monte, les “incidents” se multiplient, et la criminalité flambe, dans ce pays de voyous où tout semble désormais permis, y compris les actes les plus révoltants, et où le taux de suicide atteint également son apogée.
Vous l’aurez compris : j’ai été captivée par ce passionnant recueil, extrêmement riche et bien documenté, d’où surgit parfois une sourde émotion. Certaines séquences m’ont interpellée, comme le terrible destin de ce jeune couple brisé par les SS, devenu “traître à la patrie” suite à une tentative d’avortement, ou encore la situation vécue par ce paysan qui viola la loi “en donnant de l’orge à ses poules” (sic !). J’ai été émue par la détresse de ces réfugiés fuyant précipitamment l’Allemagne à l’aube de la deuxième Guerre Mondiale, engloutis par les flots suite au naufrage de leur paquebot (on pense évidemment au City of Benares, torpillé en 1940 avec à son bord des dizaines d’enfants évacués). Le récit n’est cependant pas manichéen : il n’y a pas de “bons” et de “mauvais” allemands, et la réalité est évidemment infiniment plus complexe.
La préface et la postface sont également très intéressantes, et apportent beaucoup d’informations quant à la personnalité d’Erika Mann et aux circonstances de la rédaction de cet ouvrage (qui fut d’abord édité en langue anglaise, avant d’être retraduit en allemand par la suite).
Un remarquable document-fiction. A lire absolument ! Coup de coeur.
Et dire que je ne l'ai toujours pas lu depuis que je t'en ai parlé ! Heureuse de voir que ce livre t'a plu (en même temps, j'avais peu de risques de me tromper).
Au fait, j'ai trouvé Compagnie K d'occasion à 6€ (et vraiment comme neuf) la semaine dernière. Je me suis empressée de l'acheter et je compte bien le lire rapidement !
Et moi, j'ai acheté "Cinq deuils de guerre" !
Fille de, soeur de… Zut, et elle a du talent aussi ! Ils auraient pu en laisser pour les autres tout de même !
J'avoue que même si la WWII n'est pas mon sujet de prédilection, ta critique dithyrambique ne peut que m'inciter à noter ce titre. Merci beaucoup (et c'est toujours aussi agréable de te lire, ne te fais plus si rare!)
Merci beaucoup ! Je vais essayer de reprendre un rythme de publication raisonnable sur le blog, mais ce n'est pas évident, car je passe l'essentiel de mon temps libre à travailler (et à lire, cela va de soi). Je regrette également de ne plus pouvoir flâner autant qu'avant sur les blogs des copines : je suis sûre d'avoir raté plein de billets intéressants !!
Tu en gardes finalement, des souvenirs assez précis.
Il m'a marquée, et beaucoup de choses me sont revenues en le feuilletant (j'ai tout de même relu quelques passages).
Cela me fait beaucoup penser à "Seul dans Berlin" !!
J'ai beaucoup aimé "Seul dans Berlin" ! Les deux ouvrages présentent évidemment des similitudes, et je ne peux que t'encourager à lire celui-ci.
Eh bien j'ai très envie de le lire, même si on est en novembre, qu'il fait froid et qu'actuellement je suis plutôt bisounours. Je vais le commander !:) bisous et bon dimanche Léo!
Je l'ai lu au mois de juillet, quand il faisait 35°C à l'ombre. Autre saison, autre contexte. 😉 Bisous ma Comète !
Merci pour cette découverte, je me le note !
Mais de rien ma chère George !
Mercredi, je vais faire des achats de livres, celui-ci est noté !
N'hésite pas, c'est une très bonne acquisition !
Le thème m'intéresse mais les nouvelles je n'aime pas trop, si j'ai du temps j'emprunterai peut-être ce livre à la bibliothèque
Il mérite vraiment d'être découvert, surtout si le thème et la période t'intéressent !
Heureusement que tu l'as chroniqué, sans quoi je serais certainement passée à côté. Tu m'as vraiment donné envie de le lire. Je vais le rajouter à ma longue wish-list et j'espère que je ne tarderai pas trop à la lire !
Encore une fois, tu m'as convaincue ! Ta présentation me fait beaucoup penser à "Inconnu à cette adresse" que j'adore …
Il m'avait tentée puis d'autres ont pris sa place etc… Je le remets en bonne place dans ma mémoire !!!
Je note !!! Il me tente beaucoup …