Blackout (tome 1) : 623 pages
All Clear (tome 2) : 802 pages
eBook Kindle, Gateway, 2011
Les premières phrases :
OXFORD – APRIL 2060
Colin tried the door, but it was locked. The porter, Mr Purdy, obviously hadn’t known what he was talking about when he’d said Mr Dunworthy had gone to Research. Blast it. I should have known he wasn’t there, Colin thought. Only historians prepping for assignments came to Research. Perhaps Mr Dunworthy’d told Mr Purdy he was going to do research, in which case he’d be in the Bodleian Library.
Colin tried the door, but it was locked. The porter, Mr Purdy, obviously hadn’t known what he was talking about when he’d said Mr Dunworthy had gone to Research. Blast it. I should have known he wasn’t there, Colin thought. Only historians prepping for assignments came to Research. Perhaps Mr Dunworthy’d told Mr Purdy he was going to do research, in which case he’d be in the Bodleian Library.
L’histoire :
Polly Churchill, Michael Davies et Merope Ward étudient l’Histoire à Oxford, et sont à ce titre habilités à voyager dans le temps, dans le but de compléter leur formation académique par quelques exercices pratiques d’observation sur le terrain. Tous trois se préparent justement à effectuer un nouveau saut vers le passé, sous la supervision attentive et protectrice du professeur Dunworthy. Direction : la Deuxième Guerre Mondiale ! Polly sera vendeuse à Londres pendant le Blitz, tandis que Merope, rebaptisée Eileen pour l’occasion, se fera engager comme gouvernante dans un manoir accueillant une dizaine de petits monstres d’enfants évacués, où elle prendra son mal en patience en attendant que Dunworthy l’autorise enfin à réaliser son rêve, à savoir assister aux célébrations du VE-Day (“Victory in Europe Day”). Michael prépare quant à lui un travail sur l’héroïsme, et se réjouit de pouvoir étudier de l’intérieur l’attaque de Pearl Harbor et l’évacuation de Dunkerque… à condition que le continuum lui permette d’accéder sans dommage à ces deux tournants majeurs dans le déroulement du conflit ! Trois missions périlleuses, cependant soigneusement préparées par nos jeunes historiens, qui abordent avec enthousiasme et confiance leur voyage vers l’une des époques les plus sombres de l’Histoire de l’Angleterre. Cela ne semble toutefois pas être le cas de Dunworthy, lequel se montre décidément bien soucieux depuis quelques temps. Et si les voyages dans le temps, jusque là considérés comme totalement fiables, se mettaient à présenter d’imprévisibles dysfonctionnements, mettant en péril la sécurité de tous ? Et si les historiens en vadrouille commettaient d’irréparables erreurs, dont les conséquences pourraient aller jusqu’à modifier l’issue victorieuse de la guerre ?
L’opinion de Miss Léo :
Soyons honnêtes : comment voulez-vous que je résiste à ces superbes couvertures ??? J’ai eu envie de lire ce diptyque de Connie Willis dès l’instant où j’ai posé mes yeux sur la silhouette majestueuse de la cathédrale St Paul enfumée, image emblématique de la résistance de Londres aux attaques nazies. Le premier tome a traîné quelques mois dans ma PAL, avant que je ne découvre l’existence du deuxième tome, illustré de Junkers menaçants se détachant sur un ciel nuageux. J’avais lu (et adoré) Sans parler du chien (du même auteur) entre temps, aussi n’ai-je guère tardé avant de me lancer dans la lecture de ce qui s’annonçait comme une passionnante plongée dans l’Angleterre du Blitz, une période qui me tient comme chacun sait particulièrement à coeur.Blackout et All clear concluent en beauté la trilogie consacrée aux voyages dans le temps des historiens d’Oxford, après The Doomsday Book et To say nothing of the dog (oeuvres dont on retrouve d’ailleurs brièvement certains des personnages dans le présent opus) Les deux tomes ne peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre, et constituent ensemble une vaste et ambitieuse fresque romanesque, dans laquelle l’aspect historique prend une nouvelle fois largement le pas sur la SF, au risque de décevoir les vrais amateurs du genre. Blitz est un (très long) roman qui fascine et intrigue, passionnant à bien des égards, mais dont le fil narratif peut aussi agacer parfois.
No book is perfect !
(ouh là là, ça, c’est de la citation approximative)
Evacuons d’abord les quelques reproches que je souhaiterais adresser à Connie Willis (laquelle ne manquera pas d’en tenir compte pour son prochain roman, mdr lol ptdr). Premier constat : après un début en fanfare, j’ai trouvé que l’intrigue traînait un peu en longueur dans la première partie, ce qui constitue à la fois la grande force, mais aussi la principale faiblesse de ce pavé de plus de 1400 pages. Que les choses soient claires : j’aime les auteurs qui prennent leur temps pour installer une ambiance et un univers, et je ne suis pas contre les digressions, surtout lorsque celles-ci permettent d’introduire des personnages secondaires intéressants, ou de décrire par le menu différents aspects de la vie quotidienne. C’est généralement le cas ici, mais certains développements moins réussis paraissent interminables, d’autant plus que le découpage du roman se révèle dans un premier temps assez déroutant (mais aussi totalement jouissif, j’y reviendrai dans quelques paragraphes). On change de personnage et d’époque au début de chaque chapitre, procédé somme toute assez banal, cependant compliqué ici par l’intervention récurrente de mystérieux historiens officiant en 1944, dont on ne sait pas très bien dans quelle mesure le récit de leurs aventures va s’imbriquer dans l’intrigue principale. Premier effet Kiss Cool : ce choix narratif permet d’entretenir le suspense, par une succession de cliffhangers dont la résolution ne sera apportée que quelques dizaines de pages plus tard. Deuxième effet Kiss Cool : la multiplication des personnages et des époques rend de fait le roman assez décousu, ce qui risque de gêner certains lecteurs. Tout cela introduit une certaine confusion, pouvant éventuellement déboucher sur de l’ennui.
Je regrette également le manque d’épaisseur des trois personnages principaux, lesquels apparaissent assez fades et surtout désespérément sérieux durant toute la première partie. Je les ai trouvés moins attachants que les héros de Sans parler du chien, qui m’avaient semblé plus mûrs et plus amusants. Polly, Michael et Merope sont jeunes, et cela se sent. Ils font parfois preuve d’un manque de bon sens flagrant, surtout pour des historiens, et se montrent particulièrement têtus et obstinés, tardant notamment à comprendre ce que le lecteur devine quant à lui assez rapidement, à savoir qu’ils vont tous trois se retrouver bloqués pendant plusieurs mois en 1940. Le scénario est quant à lui un peu léger, du moins dans la première moitié du diptyque, la trame de l’intrigue reposant davantage sur des supputations que sur des événements concrets. “Et si l’arrivée de Michael avait contribué à modifier l’issue de la guerre ?” “Et si Eileen avait pu quitter le manoir un jour plus tôt ?” “Et si Polly avait eu le temps de rentrer à Oxford dès le premier soir ?” Les personnages se posent beaucoup de questions, ce qui devient rapidement fatigant et répétitif (un peu comme mon billet d’ailleurs, mais vous allez voir que celui-ci est loin d’être terminé).
Dernier bémol : Blitz est dans l’ensemble moins réussi que To say nothing of the dog, lequel se caractérisait par un hilarant festival de situations absurdes et vaguement surréalistes, que l’on ne retrouve malheureusement pas ici, même si l’humour demeure bel et bien présent par petites touches. Des films comme le génial To be or not to be, du regretté Lubitsch, ont pourtant prouvé qu’il était possible de rire avec la Deuxième Guerre Mondiale : peut-être le roman de Connie Willis aurait-il gagné à être un poil moins sérieux !
C’est bien beau, Miss Léo, mais Blackout et All Clear seraient donc à ce point bourrés d’imperfections ??
Oui. Et pourtant…
Blitz est AUSSI un roman formidablement attachant et pétri de qualités, pour lequel j’éprouve une immense tendresse.
La preuve : je l’ai dévoré en quelques jours à peine, et j’ai ressenti un profond déchirement en le refermant, les défauts évoqués plus haut me paraissant alors bien anecdotiques. Soyons sérieux un instant : comment aurais-je pu ne pas l’aimer ?? Les héros de Connie Willis vivent en effet l’un de mes fantasmes absolus. La décennie 35-45 est probablement l’une des seules périodes que j’aimerais pouvoir revivre, avec tout ce que cela implique de souffrance et d’inquiétude, mais aussi de solidarité et d’engagement. Comme je ne suis pas complètement masochiste non plus, je serais évidemment rassurée de savoir que je pourrais terminer la guerre en bonne santé et en un seul morceau. Le postulat de base du roman avait donc tout pour me séduire : vivre le Blitz en connaissant les dates et les heures de tous les bombardements, en sachant quels bâtiments et quelles stations de métro éviter, et surtout en ayant l’assurance de pouvoir s’extraire à tout moment de la tourmente pour rentrer chez soi, certitude que ne possédaient évidemment pas les contemporains de Churchill.
No book is perfect !
(ouh là là, ça, c’est de la citation approximative)
Evacuons d’abord les quelques reproches que je souhaiterais adresser à Connie Willis (laquelle ne manquera pas d’en tenir compte pour son prochain roman, mdr lol ptdr). Premier constat : après un début en fanfare, j’ai trouvé que l’intrigue traînait un peu en longueur dans la première partie, ce qui constitue à la fois la grande force, mais aussi la principale faiblesse de ce pavé de plus de 1400 pages. Que les choses soient claires : j’aime les auteurs qui prennent leur temps pour installer une ambiance et un univers, et je ne suis pas contre les digressions, surtout lorsque celles-ci permettent d’introduire des personnages secondaires intéressants, ou de décrire par le menu différents aspects de la vie quotidienne. C’est généralement le cas ici, mais certains développements moins réussis paraissent interminables, d’autant plus que le découpage du roman se révèle dans un premier temps assez déroutant (mais aussi totalement jouissif, j’y reviendrai dans quelques paragraphes). On change de personnage et d’époque au début de chaque chapitre, procédé somme toute assez banal, cependant compliqué ici par l’intervention récurrente de mystérieux historiens officiant en 1944, dont on ne sait pas très bien dans quelle mesure le récit de leurs aventures va s’imbriquer dans l’intrigue principale. Premier effet Kiss Cool : ce choix narratif permet d’entretenir le suspense, par une succession de cliffhangers dont la résolution ne sera apportée que quelques dizaines de pages plus tard. Deuxième effet Kiss Cool : la multiplication des personnages et des époques rend de fait le roman assez décousu, ce qui risque de gêner certains lecteurs. Tout cela introduit une certaine confusion, pouvant éventuellement déboucher sur de l’ennui.
Je regrette également le manque d’épaisseur des trois personnages principaux, lesquels apparaissent assez fades et surtout désespérément sérieux durant toute la première partie. Je les ai trouvés moins attachants que les héros de Sans parler du chien, qui m’avaient semblé plus mûrs et plus amusants. Polly, Michael et Merope sont jeunes, et cela se sent. Ils font parfois preuve d’un manque de bon sens flagrant, surtout pour des historiens, et se montrent particulièrement têtus et obstinés, tardant notamment à comprendre ce que le lecteur devine quant à lui assez rapidement, à savoir qu’ils vont tous trois se retrouver bloqués pendant plusieurs mois en 1940. Le scénario est quant à lui un peu léger, du moins dans la première moitié du diptyque, la trame de l’intrigue reposant davantage sur des supputations que sur des événements concrets. “Et si l’arrivée de Michael avait contribué à modifier l’issue de la guerre ?” “Et si Eileen avait pu quitter le manoir un jour plus tôt ?” “Et si Polly avait eu le temps de rentrer à Oxford dès le premier soir ?” Les personnages se posent beaucoup de questions, ce qui devient rapidement fatigant et répétitif (un peu comme mon billet d’ailleurs, mais vous allez voir que celui-ci est loin d’être terminé).
Dernier bémol : Blitz est dans l’ensemble moins réussi que To say nothing of the dog, lequel se caractérisait par un hilarant festival de situations absurdes et vaguement surréalistes, que l’on ne retrouve malheureusement pas ici, même si l’humour demeure bel et bien présent par petites touches. Des films comme le génial To be or not to be, du regretté Lubitsch, ont pourtant prouvé qu’il était possible de rire avec la Deuxième Guerre Mondiale : peut-être le roman de Connie Willis aurait-il gagné à être un poil moins sérieux !
C’est bien beau, Miss Léo, mais Blackout et All Clear seraient donc à ce point bourrés d’imperfections ??
Oui. Et pourtant…
Blitz est AUSSI un roman formidablement attachant et pétri de qualités, pour lequel j’éprouve une immense tendresse.
La preuve : je l’ai dévoré en quelques jours à peine, et j’ai ressenti un profond déchirement en le refermant, les défauts évoqués plus haut me paraissant alors bien anecdotiques. Soyons sérieux un instant : comment aurais-je pu ne pas l’aimer ?? Les héros de Connie Willis vivent en effet l’un de mes fantasmes absolus. La décennie 35-45 est probablement l’une des seules périodes que j’aimerais pouvoir revivre, avec tout ce que cela implique de souffrance et d’inquiétude, mais aussi de solidarité et d’engagement. Comme je ne suis pas complètement masochiste non plus, je serais évidemment rassurée de savoir que je pourrais terminer la guerre en bonne santé et en un seul morceau. Le postulat de base du roman avait donc tout pour me séduire : vivre le Blitz en connaissant les dates et les heures de tous les bombardements, en sachant quels bâtiments et quelles stations de métro éviter, et surtout en ayant l’assurance de pouvoir s’extraire à tout moment de la tourmente pour rentrer chez soi, certitude que ne possédaient évidemment pas les contemporains de Churchill.
L’auteur est américaine, mais sa reconstitution de la vie en Angleterre en 1940 est extrêmement précise et documentée. On ressent avec acuité la sourde inquiétude et le stress des londoniens, lesquels n’oublient cependant pas que la vie doit continuer malgré tout (le fameux “Keep calm and carry on”). Les immeubles s’effondrent les uns après les autres, mais une solidarité (parfois relative) s’organise dans les abris souterrains, où sont distribués des vivres en attendant que ne résonne la fin d’alerte. Nous découvrons avec Polly le déroulement de la journée d’une vendeuse de grand magasin londonien, tandis que la pauvre Eileen doit lutter contre une épidémie de rougeole et des transports ferroviaires fortement perturbés. Tout cela est abordé avec beaucoup de justesse et de réalisme, les déboires spatio-temporels des personnages n’étant de toute évidence qu’un prétexte pour dresser le portrait d’une époque. Les deux tomes sont d’ailleurs très riches sur le plan historique : l’évacuation de Dunkerque, le Blitz, le déménagement des enfants à la campagne, l’incendie de Londres, les fusées V1 et V2, l’opération Fortitude, Alan Turing et le projet Ultra… Tout y passe, et, si je n’ai rien appris de nouveau concernant cette période (sur laquelle je commence il est vrai à être assez calée), j’ai néanmoins pris énormément de plaisir à voir tous ces éléments parfaitement intégrés à l’intrigue.
J’ai parlé en début de chronique du rythme décousu du roman, qui prend tout son sens lorsque les aventures des différents protagonistes finissent par s’imbriquer pour donner un ensemble cohérent, dont on perçoit peu à peu les enjeux. L’intrigue SF repasse ainsi au premier plan dans le dernier tiers du deuxième tome, dans lequel sera également apportée la réponse à cette question cruciale : les historiens peuvent-ils par leur présence modifier l’issue de la guerre et favoriser la victoire d’Hitler ? J’ai toujours été fascinée par la multitude de hasards et de petits détails qui firent basculer le rapport de force en faveur des Alliés à partir de l’été 1940. Connie Willis utilise habilement cet état de fait, autour duquel elle brode une improbable et néanmoins complexe fable fantastique, à la résolution tout à fait satisfaisante de mon point de vue. Le rythme s’accélère peu à peu dans All Clear, alors que surgit enfin l’émotion qui faisait cruellement défaut à Blackout. La situation des trois étudiants (et du monde libre) devient de plus en plus critique et poignante au fur et à mesure que ceux-ci se démènent pour trouver une solution à leur problème, tout en luttant pour rester en vie sous les bombes. J’ai fini par m’attacher à ces personnages simples mais pleins de vitalité, croqués avec tendresse par l’auteur. J’ai particulièrement apprécié le destin d’Eileen, ainsi que celui d’Alf et de Binnie, deux enfants évacués dont elle s’occupe au début du roman (je n’en dis pas plus) !
Certains lecteurs ont regretté que le monde contemporain (à savoir Oxford en 2060) ne soit que peu développé et pas toujours crédible, notamment en ce qui concerne l’inexistence de moyens de communication modernes et efficaces. Il est vrai que les historiens semblent passer l’essentiel de leur temps à courir à droite à gauche pour préparer leur prochaine mission, en attendant que les techniciens du laboratoire leur trouvent un créneau de départ et d’arrivée. J’ai pour ma part beaucoup aimé cette frénésie bavarde et cet état d’urgence permanent, que j’ai trouvés très amusants, quoique totalement irréalistes. Comme dans Sans parler du chien, on rentre directement dans le vif du sujet, l’auteur ne donnant que pas ou peu d’explications. Blackout ne m’en aura pas moins captivée dès les premières pages, même si j’ai pu regretter quelques longueurs par la suite (des longueurs qui ne m’auront au final pas tellement dérangée, mais qui paraîtront peut-être insurmontables à d’autres lecteurs moins intéressés que moi par le contexte historique) .
Pour résumer : j’ai adoré ce roman. J’ai pris trop de plaisir à le lire pour ne pas en faire un coup de coeur, même si le premier tome souffre de nombreuses imperfections. Connie Willis est un formidable écrivain, dont l’univers se démarque de celui de ses collègues.
Un roman de SF historique passionnant, malgré quelques longueurs. Coup de coeur !
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Première participation au challenge I love London, organisé par Titine et Maggie. Il s’agit aussi de mon dernier Pavé de l’été, pour le challenge de Brize.
J'ai très envie de lire "sans parler du chien" que plusieurs ont évoqué pendant le mois anglais il me semble ! est-ce que ceux-ci sont traduits ?
Ah oui, j'ai oublié de préciser que ceux-ci étaient édités en français chez Bragelonne (le deuxième tome vient de sortir je crois). Mais je te conseille de commencer par Sans parler du chien !
Aha, tout ça est très alléchant, d'autant que j'avais beaucoup aimé "Sans parler du chien". Mais, je me trompe ou le deuxième tome n'est pas encore traduit en français ?
Si, il vient de sortir !
Je me fiche un peu des longueurs et suis bien décidée à retrouver ces héros que j'ai laissés en difficile posture à la fin du tome 1.
Tu as bien raison (je m'en fiche aussi, sans quoi je n'aurais peut-être pas continué) ! De toute façon, il y a moins de longueurs dans le deuxième tome.
Je n'ai toujours pas lu Sans parler du chien. As-tu lu The Doomsday book ? Par contre, je croyais que Colin était le héros de ces 2 livres, je suis un peu déçue.
Je fais tout à l'envers, donc je n'ai toujours pas lu The Doomsday Book, mais je l'ai acheté. Colin joue un rôle important dans l'histoire, mais on le voit très peu !
J'ai adoré le premier tome mais je n'ai pas encore eu le temps de lire le second !
Si tu as adoré le premier, tu aimeras aussi le deuxième !
Il faudra donc que je passe sur les longueurs, si je lis ce livre.
Celles-ci restent tout à fait supportables, pour peu que l'on s'intéresse un minimum à la deuxième Guerre Mondiale !
Allons bon! J'ai adoré Sans parler du chien, et voilà que j'apprends que ça fait partie d'une trilogie! Je la veux! ^_^
Je pense que Sans parler du chien est le meilleur des trois (je n'ai pas encore lu The Doomsday Book, qui est le premier de la série).
Je prends note!!!
Tu as bien raison !
Je savais bien qu'il ne fallait pas que je passe ce soir sur ce blog : il me faut absolument cette trilogie !!! 🙂
Ouiii, laisse toi tenter !
Et moi j'hésite! Evidemment tous les bémols du livre (assez importants tout de même) refroidissent un peu surtout quand on ne connaît rien de l'auteur ni des personnages. Mais tu es convaincante quant aux qualités.
Je crois que contrairement à toi je n'aurais pas envie de revivre cette période de guerre même en étant assurée de m'en sortir! Du coup je m'interroge : à quelle époque aimerais-je retourner?
Les défauts sont de mon point de vue noyés sous les qualités, mais il vaut peut-être mieux commencer par "Sans parler du chien" pour se familiariser avec le style et l'univers de l'auteur.
J'ai moi aussi adoré Sans parler du chien et j'ai le premier tome dans ma PAL. Encore un à sortir rapidement après un tel billet 😀
N'attends plus, lis-le ! 😉
Je vais d'abord m'intéresser à "Sans parler du chien" avant d'envisager celui-ci que tu défends vraiment bien.
Je pense que "Sans parler du chien" te plaira davantage !
J'ai lu Sans parler du chien et Domesday book… il ne me reste que ce dyptique à lire de Connie Willis, du moins pour ce thème-là. J'ai tellement entendu dire que c'était moins bien que j'ai même repoussé l'achat. Un jour, un jour!
Je ne connais pas du tout cette auteure mais tu m'as donné envie de la lire, sans hésitation ! Je note les différents titres et je verrai bien lequel je trouverais à la bibliothèque.